Le Bureau américain du droit d'auteur a publié la deuxième partie de son rapport sur l'IA et le droit d'auteur - et ce n'est pas une bonne nouvelle pour Big AI.

En bref : l’utilisation de matériel protégé par le droit d’auteur pour former des modèles d’IA pourrait ne pas être considérée comme une utilisation équitable, en particulier lorsque ce matériel est utilisé pour générer un contenu nouveau et expressif.

Ce rapport remet directement en cause le recours juridique sur lequel la plupart des entreprises d’IA se sont appuyées.

Et puis, un jour plus tard, le président Trump a renvoyé Shira Perlmutter, la directrice du Copyright Office.

Oui, c'est l'administration Trump, pas Biden. Nous sommes en 2025, et il est de retour au pouvoir.

Le timing ? Disons que ça n'est pas passé inaperçu.

Ce que dit le bureau

L'usage équitable n'est pas une excuse universelle. Le Bureau du droit d'auteur indique que certains entraînements d'IA pourraient être considérés comme un usage équitable, mais uniquement dans des scénarios très spécifiques, axés sur la recherche.

Utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur pour entraîner un système qui produit ensuite du contenu commercialement viable ? Pas vraiment.

Ils ont été clairs : lorsque le résultat imite ou remplace la valeur expressive de l’œuvre originale, la prétention à l’usage équitable commence à s’effondrer.

Ce que cela signifie (en termes humains)

Les entreprises d'IA ont scruté Internet - et le contenu protégé par le droit d'auteur - en partant du principe que tout cela était du gibier équitable.

Le Copyright Office dit en substance : plus maintenant.

Cela ouvre la porte à davantage de poursuites judiciaires – et donne un véritable poids à celles qui sont déjà en cours :

  • Getty poursuit Stability AI pour des images filigranées

  • Le NYT poursuit OpenAI pour avoir généré des copies d'articles quasi textuelles

  • Des artistes poursuivent Midjourney et DeviantArt pour avoir copié leurs styles exacts

Cela met également la pression sur les législateurs pour qu’ils interviennent en adoptant des règles concrètes.

🔚 En résumé

  • Est-ce en direct ? Oui, le rapport est publié et en vigueur.

  • Cela change-t-il quelque chose sur le plan juridique ? Pas directement, mais cela a une influence considérable devant les tribunaux.

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Point de vue de l'équipe Frozen Light

Nous avons entendu les entreprises d’IA le dire des centaines de fois : « C’est une utilisation équitable. »

Mais demandez-vous : pourquoi doivent-ils continuer à répéter cela ?

Parce que maintenant, c'est clair : ce n'est pas le cas.

Ce rapport ne se contente pas de remettre en question la zone grise juridique. Il met en lumière ce qui se passe au grand jour. Les entreprises d'IA ont exploité le travail créatif pour créer des outils qui peuvent désormais remplacer cette créativité. Et elles l'ont fait sans autorisation.

Ce n'est pas un cas particulier, c'est le modèle économique qui compte.

Et le Bureau du droit d’auteur a simplement dit : ça suffit.

Et puis l'administration Trump a dit : noté - et a renvoyé le messager.

Nous ne prétendons pas que ce soit facile à résoudre. Mais nous affirmons que si l'utilisation est autorisée et que les créateurs sont rémunérés, la plupart des problèmes pourraient être résolus.

Et le moyen d'y parvenir n'est pas d'interdire les vendeurs, mais de les intégrer à la solution.

Nous ne savons pas si c'est aussi simple qu'il y paraît. Mais nous sommes convaincus que les fournisseurs détiennent la réponse : ils savent ce qu'ils ont utilisé, comment ils l'ont utilisé et ce qui est possible.

C’est donc tout à fait logique : ils devraient contribuer à la conception de la solution.

Expert Voices

Leigh Netta
Leigh Netta

AI: Borrowing or Stealing? The Copyright Debate Unfolds

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Comments (1)

Leigh Netta
Leigh Netta
14 May. 2025

It’s theft, don’t try to call it anything else.

AI companies took creative work, art, writing, photography, code, without asking, without paying, and used it to build products they now sell for billions.

They didn’t license it, they didn’t partner with creators,
They scraped it, trained on it, and called it “fair use.”

But the U.S. Copyright Office just said what everyone with a conscience has been thinking,
That excuse doesn’t hold up.

This isn’t about hating technology, it’s about respecting the people who made the internet worth scraping in the first place. Creativity isn’t raw material to be mined, it’s not free fuel, it’s work. It’s ownership.

And when your AI outputs something that replaces a human’s job, in their voice, their style, or their format, that’s not innovation. That’s replication. At scale. Without permission.

Now here’s the real talk,

If AI companies want to survive what’s coming next, the lawsuits, the regulations, the public backlash, they need to stop hiding behind legal grey areas and start acting like real businesses. That means transparency, that means compensation, that means building with integrity, not just ambition.

We’re not saying stop, we’re saying step up.

The companies that win this race will be the ones that respect the rules, or help write better ones.

Because the future isn’t built by those who take,
It’s built by those who create, and those who protect creation.

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