La Maison Blanche ordonne aux agences de nommer des directeurs de l’IA – mais que font les autres pays ?
La Maison Blanche a fait la une des journaux cette semaine en exigeant de chaque agence fédérale la nomination d'un responsable de l'IA (oui, un CAIO). Ça paraît ambitieux. Et ça l'est.
On sait que ce n'est peut-être pas le sujet le plus brûlant de votre fil d'actualité, mais quand la Maison Blanche parle d'IA ? On s'y met comme de vrais chasseurs de gros titres. Les États-Unis parlent d'IA ? C'est une nouvelle qu'on ne peut pas ignorer.
Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ?
Soyons réalistes. « Innovation » a l'air brillant et sérieux. Mais voici ce qui se passe réellement :
👉 Le gouvernement américain essaie enfin de comprendre comment utiliser l’IA dans les bureaux gouvernementaux.
Oui, l’adoption, pas l’invention.
Ils demandent aux agences d’arrêter de regarder et de commencer à agir : utiliser l’IA, la gérer et élaborer une stratégie.
Chaque agence aura désormais quelqu’un en charge de cette tâche : le nouveau CAIO.
Il ne s’agit pas seulement de chatbots (même si vous savez que quelqu’un va le suggérer).
Il s’agit d’utiliser l’IA pour la prise de décision, la gestion des flux de travail, la planification des ressources et même les services publics.
Alors… est-ce que d’autres pays font la même chose ?
On s'est posé la même question. Alors on a fouillé. Et surprise : chacun fait son truc.
🌍 Que se passe-t-il dans le monde ?
Émirats arabes unis (Dubaï)Dubaï est engagé dans l'IA depuis un certain temps. En 2017, ils ont nommé un ministre de l'IA (oui, sans blague).
Puis, en 2024, ils ont annoncé que chaque service aurait besoin de son propre CAIO. Leur priorité ? L'efficacité, des tableaux de bord performants et un effet « waouh » sur scène. La sécurité ? Pas le gros titre.
🇫🇷 Royaume-UniLe Royaume-Uni a déclaré : « Prenons une respiration. » Ils ont créé un rôle d'IA parlementaire axé sur la transparence, l'éthique et la garantie que personne ne soit blessé.
Ils ne sont pas pressés. Ils sont du côté du « ne gâchons pas tout ». Et oui, c'est directement lié à la loi sur l'IA.
Ils ne construisent pas seulement des outils : ils installent également des freins et des ceintures de sécurité.
🇪🇬 ÉgypteL'Égypte construit les fondations.
Ils ont créé un Conseil national de l'IA pour rassembler les gens, développer les talents et déterminer comment l'IA s'intègre dans leur avenir.
Ce n’est pas un lancement spectaculaire, mais c’est une base solide.
Quel est l'ordre du jour ?
Pays | Véritable concentration |
USA | Utiliser l'IA dans tous les bureaux gouvernementaux (enfin) |
Émirats arabes unis | Faites en sorte que chaque agence soit prête pour l'IA — rapidement |
ROYAUME-UNI | Maintenir l'IA sûre, juste et explicable |
Egypte | Développer la compréhension et les talents nationaux |
Donc non, tout le monde ne joue pas au même jeu. Ou n'utilise pas les mêmes règles.
Certains veulent de la vitesse.
Certains veulent la sécurité.
Certains veulent de la structure.
Certains veulent les trois (bonne chance).
🧊 Perspective de lumière gelée
Nous sommes ravis que l’IA apparaisse dans les programmes gouvernementaux.
Mais disons les choses comme elles sont :
La plupart des pays tentent encore de comprendre ce que l’IA peut réellement leur apporter : ils ne construisent pas de nouveaux systèmes, mais essaient simplement d’utiliser ceux qui existent déjà.
Et la façon dont un gouvernement réagit vous dit tout :
Cette décision vient-elle de la peur ?
Ou de comprendre que l’IA est l’avenir ?
Prenons l'exemple du Royaume-Uni. Leur stratégie est axée sur la sécurité et la prudence, une démarche directement liée à la loi sur l'IA. Il ne s'agit pas de rapidité, mais de ne pas perturber les autres.
Donc oui, nommer des directeurs de l’IA est logique.
Mais c'est là que les vraies questions commencent :
Quel type d’IA les services publics devraient-ils utiliser ?
Qui décide quand c'est « suffisamment sûr » ?
L’IA aidera-t-elle les gens – ou seulement l’agence ?
Du point de vue de notre équipe : les gouvernements n'agissent pas rapidement. Ce n'est pas nouveau. Ils ne sont pas des précurseurs.
Mais cette décision montre quelque chose de grand : ils ont enfin reconnu ce que le monde des affaires sait depuis des années :
L'IA n'est pas pour demain. Elle est déjà là.
Et pendant qu'ils nous rattrapent, nous leur demandons une chose :
👉 N'oubliez pas pourquoi vous êtes ici.
La sécurité et la réglementation devraient venir des gouvernements — pour protéger les petites personnes.
Oui, c’est une démarche audacieuse.
Mais ce n’est pas une histoire de technologie.
C'est une histoire de leadership.
Et cela devrait l’être.
Dernière chose : le nombre de pays qui le font ? C'est encore assez faible. Nous brandissons ici notre drapeau Frozen Light et disons : nous espérons que cette liste s'allongera encore.